Retour Musique orchestrale

Classique au vert


samedi 2 septembre 202316h

Parc floral de Paris

Accès libre avec l'entrée au Parc Floral Voir tous les tarifs

Le programme

BOCCHERINI Ouverture, op.43 G. 541 en ré majeur
MOZART Symphonie K. 201 en la majeur, no 29

DEBUSSY verie (orch. Mouton)
FAURÉ Masques et bergamasques op. 112 : « Ouverture »
POULENC Sinfonietta

Les artistes

  • Barbara Dragan : direction
  • Orchestre de chambre de Paris

Ce concert débute avec une Ouverture de Luigi Boccherini élégante et enlevée, formée sur le modèle vif-lent-vif. Elle date de 1790, époque à laquelle l’Italien était au service de Frédéric-Guillaume II, le roi de Prusse (en « distanciel » déjà, puisque le compositeur vivait près de Madrid !) Suit la splendide Symphonie no 29 de Mozart, achevée à Salzbourg en avril 1774. Écrite pour un orchestre assez réduit (aux cordes s’ajoutent deux hautbois et deux cors), l’œuvre est d’un caractère léger, mais d’une haute inspiration. Elle est emplie de thèmes lumineux et de jeux de questions-réponses. Cela en fait l’une des plus importantes symphonies de Mozart avant les chefs-d’œuvre de sa dernière période.

Après l’entracte, la Rêverie de Debussy nous plonge dans l’univers d’une musique française plus tardive. Cette pièce de 1891, à l’origine pour piano, séduit par sa mélodie gracieuse et ses accords inquiets – on y pressent déjà le Clair de lune. La « comédie musicale » Masques et Bergamasques de Fauré, de 1918, résulte d’une commande du prince Albert Ier de Monaco. Nous en écoutons l’« Ouverture », l’une des plus rayonnantes inspirations du musicien : il y traduit l’imaginaire des « Fêtes galantes », dans l’esprit d’un XVIIIe siècle réinventé. Pour finir, la remarquable Sinfonietta de Poulenc, de 1948. Gorgée de verve et de lyrisme, l’œuvre est une parfaite synthèse du style du compositeur, avec sa fraîcheur et sa liberté de ton, qui l’éloignent d’une « morne symphonie », selon ses mots.

 

Le concert est accessible sans réservation, avec l’entrée au Parc Floral