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Cantates

Coproduction Ircam Centre Pompidou, Ensemble intercontemporain, Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris Dans le cadre de ManiFeste-2022, Festival de l’Ircam


Friday 17 June 202220h30

Salle des concerts - Cité de la musique

De 10 à 26 € See all prices

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Program

BACH / WEBERN
Fuga ricercata BWV 1079, extrait de L’Offrande musicale

WEBERN
Cantate n° 1 pour soprano, chœur et orchestre
Cantate n° 2 pour soprano, basse, chœur et orchestre

JOHANNES MARIA STAUD
Once Anything Might Have Happened, nouvelle œuvre pour voix, cor, ensemble et électronique*.
* Commande de l’Ensemble Intercontemporain et de l’Ircam-Centre Pompidou, création mondiale - création 2022

PHILIPPE MANOURY
Passacaille pour Tokyo, pour piano et dix-sept instruments

Artists

  • Sophia Burgos : soprano
  • Hanno Müller-Brachmann : basse
  • Jean-Christophe Vervoitte : cor
  • Hidéki Nagano : piano
  • Ensemble Intercontemporain
  • Orchestre de chambre de Paris
  • Ensemble Aedes
  • Matthias Pintscher : direction
  • Mathieu Romano : chef de chœur
  • Dionysios Papanicolaou : réalisation informatique musicale Ircam

« J’entends par art, la faculté d’exprimer une pensée sous la forme la plus claire, la plus simple, c’est-à-dire la plus “intelligible” ». Webern adresse cette profession de foi à son amie, la poétesse Hildegarde Jone, qu’il met en musique dans ses deux cantates. Œuvres ultimes et souveraines, très rarement jouées en raison des effectifs requis, les cantates sont la synthèse de l’art de Webern, combinant techniques de canons et symétries, écriture dodécaphonique et antiphonique, les références à la polyphonie du xvie siècle, la fugue et le Lied, avec l’inventivité fabuleuse des timbres et des perspectives. La seconde Cantate est comparable à une Missa Brevis, aboutissant à une forme « d’assomption ». Et lorsque Webern orchestre le Ricercar à six voix de l’Offrande musicale de Bach, la présence fantomatique du passé est encore plus explicite. C’est aussi une construction en miroir qu’adopte Philippe Manoury dans sa Passacaille pour Tokyo.  « Une mise en abîme qui répercute en de multiples images, un dessin initial » selon le compositeur. Faisant explicitement écho à son grand aîné de la Seconde École de Vienne, Johannes Maria Staud revient à Paris avec sa nouvelle création pour voix, ensemble et électronique.