Cordes agiles, piano virtuose

Quoi de mieux qu’un quatuor ? Un quintette, pardi ! Illustration avec deux merveilles du genre, modestes pierres angulaires de l’histoire de la musique, où aux plaisirs délicats des cordes s’ajoute celui d’un piano virtuose. Soit, d’une part, le Quatuor pour piano et cordes en sol mineur de Mozart, qui devait inaugurer un cycle, mais s’avéra si ardu et si vaste que le commanditaire préféra dispenser Mozart de l’écriture des deux autres ! D’autre part, un joyau de l’inspiration romantique, l’opus 44 de Robert Schumann, dédié à son épouse Clara. Celle-ci étant souffrante, c’est Felix Mendelssohn – il y a pire – qui la remplace au piano et au pied levé pour la première officieuse de l’œuvre, suggérant au passage quelques remaniements. Deux merveilles qui seront l’occasion pour Lars Vogt de revenir à ses prédilections de chambriste.