Brahms, Kodály : humeurs vagabondes

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En 1891, le quintette pour cordes et clarinette est encore une formation très rare : Brahms en trouve l’idée chez un certain Mozart et s’en sert pour nourrir l’amitié, aussi personnelle que musicale, qui le lie au clarinettiste Richard Mühlfeld, devenu une vive source d’inspiration. Tout en mélancolie réflexive et en profondes textures, le quintette présente toutefois au milieu du deuxième mouvement une brillante et optimiste envolée « à la hongroise ». Hongroise, certes… mais sûrement pas autant que l’Intermezzo de Zoltán Kodály ! Composé en 1905, il reprend l’esprit des danses traditionnelles de village et des mélodies collectées in situ par l’un des maîtres de la musique magyare.

* Jossalyn Jensen remplace à l’alto Aurélie Deschamps, initialement prévue sur ce concert