
Concert en plein air
MOZART | POULENC
du samedi 6 juillet 2024 au dimanche 7 juillet 2024
Réserver (nouvelle fenêtre)20€

Le programme
MOZART
Thamos, roi d’Égypte, interludes n°2, 3 et 5
Concerto pour violon n°2 en ré majeur, K. 211
POULENC
Sinfonietta
Les artistes
- Roberto González-Monjas violon et direction
- Orchestre de chambre de Paris
À propos
En raison des élections législatives ce dimanche, et afin de garantir les meilleures conditions d’accueil du public, l’Orchestre de chambre de Paris, le centre des monuments nationaux et leurs partenaires ont décidé d’avancer l’horaire du concert de dimanche 7 juillet, dans les jardins de l’Hôtel de Sully à 17 H.
L’ouverture des portes se fera à partir de 16H15, entrée par le 7, Place des Vosges. Durée du concert 1H30.
Fin 1773, dix-huit ans avant La Flûte enchantée, Mozart compose la musique d’un drame se déroulant déjà dans l’Égypte ancienne, et opposant les forces du jour et de la nuit : Thamos, roi d’Égypte, pièce de théâtre du baron Tobias Philipp von Gebler. Dans sa partition figurent les quatre interludes réunis ce soir, qui forment une sorte de symphonie aux accents parfois « Sturm und Drang » (« Tempête et Passion »), typiques de l’époque. Deux ans après, Mozart écrit son Concerto pour violon n° 2, représentatif du goût français : un style galant et gracieux, équivalent en musique de l’esprit cultivé alors par Marie-Antoinette à Trianon. L’orchestre est au service du soliste, mais le chant prime sur la virtuosité. On remarque la constante invention mélodique, pareille à celle d’un opéra-comique parisien, notamment dans l’irrésistible Rondeau (orthographié en français).
Gorgée de verve et de lyrisme, la remarquable Sinfonietta de Poulenc, de 1948, est une parfaite synthèse de son style. Sa fraîcheur et sa liberté de ton l’éloignent de la « morne symphonie », selon l’expression du compositeur, qui se défiait de tout sérieux excessif en matière symphonique – raison pour laquelle il intitula son œuvre d’un diminutif. La Sinfonietta est l’une des dernières partitions de Poulenc à afficher une certaine désinvolture, avant le sérieux de sa dernière période. — Nicolas Southon
Coproduction Orchestre de chambre de Paris / Centre des monuments nationaux