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Sérénades pour vents

Coproduction Mobilier national / Orchestre de chambre de Paris


dimanche 11 septembre 202218h

Enclos des Gobelins / Mobilier national

De 5 à 10€ Voir tous les tarifs

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Le programme

STRAUSS Sérénade en mi bémol majeur op. 7
STRAVINSKY Octuor pour instruments à vent
DVOŘÁK Sérénade en ré mineur op. 44

Les artistes

  • Avec les vents de l'Orchestre de chambre de Paris

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L’enclos des Gobelins, véritable joyau patrimonial au cœur du 13e arrondissement, accueille cette année, après un concert symphonique, un diptyque consacré au genre de la sérénade les 10 et 11 septembre.

Composer une sérénade pour vents permet de jouer avec la grande diversité des timbres de l’harmonie et de la petite harmonie. Le caractère léger de la sérénade, renforcé par les rythmes de marche et l’héritage des sonneries, donne aux sérénades pour vents une énergie particulière, peut-être plus enlevée et badine que la sérénade pour cordes. Mais cela n’empêche pas une certaine douceur, comme le prouve Richard Strauss dans sa Sérénade pour vents, pour treize instruments. En un seul mouvement, cette courte sérénade écrite en 1881 est l’un des premiers succès significatifs du jeune Strauss, encore très inspiré de compositeurs romantiques tels que Schubert ou Schumann.

La Sérénade pour vents de Dvořák, créée en 1878, procède quant à elle au rapprochement de plusieurs inspiration au long de ses quatre mouvements. Deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, un contrebasson, trois cors, un violoncelle et une contrebasse forment l’effectif de cette sérénade aux inspirations rococo et slaves.

Plus tardif que les sérénades de Strauss et Dvořák, l’Octuor pour instruments à vent de Stravinsky est créé sous la direction du compositeur à Paris en 1923. Avec l’opéra Mavra, de 1922, l’Octuor marque le début de la période néoclassique de Stravinsky, notamment par l’emploi de la forme sonate, le thème et variation et le rondo. Le dernier mouvement mélange des références à la musique traditionnelle russe avec des inspirations jazz, nouvelle musique à la mode dans le Paris de l’entre-deux guerres.