Le programme
BACH
Cantate BWV 48,
« Ich elender Mensch, wer wird mich erlösen »
MAHLER
Das Lied von der Erde
Version pour orchestre de chambre de Glen Cortese
Les artistes
- Philipp von Steinaecker
- Beth Taylor mezzo-soprano
- Andrew Staples ténor
- Chanteurs lauréats de la Fondation Royaumont
- Orchestre de chambre de Paris
À propos
Si la cantate BWV 48 exprime la souffrance de l’homme conscient de ses fautes, Le Chant de la Terre la douleur de l’être devant la vanité de sa condition, Bach et Mahler laissent aussi entrevoir une possibilité d’apaisement.
Mahler aimait particulièrement la cantate BWV 48 (1723), dont il avait une fine connaissance. A-t-il été sensible à sa trajectoire, de la lamentation à l’espoir ? De tels sentiments sont présents dans les poèmes chinois du VIIIe siècle mis en musique dans Le Chant de la Terre (1909), ici dans la version pour orchestre de chambre de Glen Cortese. Célébration de la beauté de la nature et de sa fragilité, joie exubérante de l’homme ivre, solitude douloureuse, angoisse à l’approche de la mort : les émotions alternent jusqu’au dernier mouvement, qui scelle la réconciliation de l’homme et du monde.
Médiation dans les couloirs du théâtre à 19h30 et à l’entracte
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À LA SALLE CORTOT
Concert de musique de chambre le 22 février avec Philipp von Steinaecker, violoncelle.
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Production Orchestre de chambre de Paris