C.P.E. BACH | BEETHOVEN

Andrea Marcon poursuit sa collaboration avec l’Orchestre de chambre de Paris autour de Beethoven, à laquelle il insuffle son sens de la rigueur historique élaboré dans le répertoire baroque, en particulier celui de Haendel et Vivaldi. Le chef italien propose ici de saisir l’essence d’une période de basculement entre le classicisme « sensible » de la seconde moitié du xviiie siècle et la révolution beethovénienne. C’est à la Symphonie en ré majeur Wq. 183 de Carl Philipp Emanuel Bach, deuxième des fils Bach, que revient d’illustrer cette Empfindsamkeit qui met l’accent sur l’expressivité, l’émotion et la liberté par rapport au canon baroque. Composés vingt-cinq ans plus tard, au tournant du siècle, le Concerto pour piano n° 1, avec Alexander Gadjiev en soliste, et la Symphonie n° 2 de Beethoven montrent un jeune compositeur de trente ans bien décidé à embrasser son héritage pour mieux s’en libérer.

        Clés d’écoute 

Un médiateur ou une médiatrice vous attend au salon des dames pour vous présenter les œuvres jouées.
> De 19 h 30 jusqu’à 19 h 50, au Salon des Dames (rez-de-chaussée) et durant l’entracte au 1^er balcon (2^e étage)

Ouvertures des portes 30 minutes avant le début du concert.