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HAYDN | MODARRESIFAR

Musique de chambre

HAYDN | MODARRESIFAR

Salle Cortot

samedi 8 février 2025 15h

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De 12€ à 20€

Le programme

HAYDN
Quatuor à cordes en si bémol majeur, « Lever de soleil », op. 76 n° 4

Farnaz MODARRESIFAR
Interlude pour santûr seul / improvisation

À l'Orée, pour santûr & quatuor à cordes
Co-commande Orchestre de chambre de Paris / ProQuartet – Centre européen de musique de chambre, création mondiale

Consulter le programme de salle

Les artistes

À propos

Levantines. Surnommé « Lever de soleil » en raison de la volute jouée par le violon dans la première page, le Quatuor à cordes op. 76 n° 4 (1797) est composé par Haydn au soir de sa vie. Publié dans son ultime série de six quatuors, il rayonne de l’expérience acquise au fil de trois décennies.

Les quatre instruments sont associés au timbre scintillant du santour dans la partition de Farnaz Modarresifar, elle-même virtuose de cette cithare sur table persane. Ancienne académicienne de l’Académie des jeunes compositrices, la musicienne franco-iranienne y affirme son style personnel tout en manifestant son attachement à la tradition. Les sonorités inouïes, qui résultent de la combinaison de timbres appartenant à des univers différents, nous emmènent, selon ses propres termes, dans « un certain multivers culturel ». 

 

Note de programme de Farnaz Modarresifar :

À l’Orée – Pour santûr et quatuor à cordes

L’accord du santur reste fidèle aux modes traditionnels persans, mais en résonance avec le quatuor, il s’intègre dans un univers sonore éphémère où les timbres s’entrelacent et se dénouent, se cherchent sans jamais se perdre. “ À l’orée” est un cheminement à travers la lumière et les ténèbres, une quête d’harmonie dans un monde fracturé. Un pays que je porte en moi, où la lumière est souvent étouffée, mais jamais éteinte. Ainsi, les cordes scintillent comme des étoiles, avant de retomber lentement vers la terre, glissant vers l’horizon, là où les ombres se dissipent doucement et où un coucher de soleil devient la promesse d’une nouvelle aube. Une tentative de trouver une place, même fugace, dans l’espace vacant de l’indicible. Une sorte de prière pour ces instants où la clarté parvient à percer les ténèbres, juste à l’orée, aux premiers signes d’une aurore.

 

    Médiation en début de concert

 

Cette oeuvre a bénéficié du soutien de la Sacem. 

Production Orchestre de chambre de Paris